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AU DÈBUT...
25/05/2013 21:46
Ça n'était guère qu'un point désir
Posé comme un ocelle
Sur l'aile d'un ange affidé.
Minuscule compagnon
De mes joutes neuronales qui,
Ce faisant, mémorisait les données
Que je glanais çà et là
Comme on cueille la mûre
Et la framboise
Sur les bords de son sentier de vie.
Alors,
Ostensiblement,
Les idées ont germé...
Et puis,
Qui peut nier que durant une vie laborieuse,
Il ou elle n'a pas connu des moments féconds
Qui se mettent en latence procréative
Dans l'attente d'une possible délivrance:
La retraite... Ah la retraite!
Au début tu exultes...
Pensez donc,
J'attendais cette seconde vie depuis l'âge de 16 ans
Sans le savoir...
Ah, le savoir!
Il y eut celui qui me fut enseigné
Comme à tout un chacun.
Et puis il en vint un autre,
Le vrai,
Celui qui s'apprend "sur le tas",
Accompagné de son lot de souffrances,
D'expériences et de joies.
Au début, c'est le savoir généraliste,
Celui qui se conteste d'amblée...
J'étais jeune il est vrai.
Alors je voulais leur prouver qu'ils avaient tort.
Il fallait refaire ce monde poussiéreux.
Tout changer!
Et puis il y a la vie...
La vraie...
Celle qui contredit
Les idées reçues des campus.
Au début de ma seconde vie,
J'ai changé mes outils.
Il y eut la plume
Et l'encrier.
Alors le petit point dans mon esprit se mua en Bigbang.
RLD
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Y'A pas d'Mai!
24/05/2013 18:02
Il n'y a plus de mois de mai
Certes, le merle chante, mais,
Il n'est pas chaud d'un simple amour,
Du bonjour... au bonheur du jour.
À présent revoici décembre.
Moins de printemps plus de cendres.
Avec fracas, Dieu passe aux actes:
Fondant sur nous en cataractes.
L'homme qui mord dans la banquise,
En subit sa peine promise:
Voici le grand chambardement!
Printemps! C'est ton enterrement!
L'humain ne doit chercher coupable.
Puisqu'il en est seul responsable.
RHD
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Bidon-Ville
23/05/2013 09:40
Le lieu où ils sont nés n’est pas un sanctuaire,
C’est moins qu'un dépotoir d’ordures :
Un estuaire,
Pour fleuve diamantaire de déchets organiques,
Lave-corps puant pour balbuzards:
Éclectiques.
Phénomène inversé ; gouttes d’eau mêle-feux
À la poudre d’escampette des humains:
Des suiffeux …
Dans ce contenant misérable et un peu nase,
S’éteint, celle qui en fait déborder:
La vase,
Qui s’y voit ver, escaladant des détritus…
Faits paysage à couteaux tirés:
Très pointus,
Où les coups-de-poing sont innés d’un monde à chier
Des Culs d’or cousus … que des sans papier:
Iront torcher…
Société : groupe où la rime est nauséabonde ;
Sais-tu que mon peuple va bientôt te coucher:
Par la bonde ?
RLD
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Pour tous les fans du poète RIMBAUD
19/01/2012 08:19
Ça n'est plus un secret pour personne: le poète Arthur Rimbaud était avant tout un visionnaire doublé d'un aventurier... Et si j'en tire humblement vers moi quelques particules infimes de sa personnalité, c'est probablement pour la raison qui fit que lui et moi avons parcouru les mêmes endroits durant notre adolescence, mais à une époque très différente. Cela dit nous avons peut-être perçu d'étranges vibrations similaires, lorsqu' en présence de situations qui seraient néanmoins juxtaposables, sinon que présentées hors de l'espace et du temps.
Bref, j'aimerais donc en parler ici, épaulé par celles et ceux qui souhaitent m'apporter leur concours, sous forme de documents et de commentaires.
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Ici Naquit Arthur RIMBAUD
03/01/2012 08:02
Nous voyons sur cette photo que j'ai prise le 23/12/2011 que non seulement la façade de l'appartement natal d'Arthur RIMBAUD (les deux fenêtres situées sous la plaque commémorative) à été rénovée, mais qu'aussi une librairie à été installée en rez-de chaussée.
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RIMBAUD ou la naissance d'un mythe?
02/01/2012 19:36
Lorsque l’on s’attache à penser Rimbaud, c’est tout le magnétisme du génie qui vient à votre rendez-vous, et rien que ça me semble une bomme raison pour que la ville de sa naissance, lui ait dédié, entre autres de ces endroits de son histoire locale qui sont marqués par des plaques commémoratives : deux sites musées, dont l’un est un vieux moulin à eau bien campé comme à cheval sur son bras de Meuse carolomacérien, et qui abrite actuellement des trésors, tandis que l’autre résolument d’aspect désertique (ou presque), sinon que parapsychologiquement surchargé des sensations vibratoires qui émanent encore de ses murs fraichement rénovés à son image de moderniste. Ce dernier lieu fut la seconde maison qu’il connut enfant (madame Rimbaud ayant été contrainte de quitter l’appartement natal à cause de plaintes consécutives aux plaisanteries de son fils dont le comportement passablement capricieux mais déjà anarchique pour l’époque, ne plaisait pas à tout le monde, dont notamment les passants sur lesquels il s’amusait à déverser jusqu’à son pot de chambre!
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Obligés vous m'êtes et m'entendez
16/12/2011 22:24
Quand la rosée change la soie en guirlandes
Le sentier jubile aux couleurs de la lande;
Alors de mes pieds nus je foule l’ivraie :
Douce caresse d’herbe folle énamourée.
L’équinoxe d’automne partage sa lumière,
Entre jour et nuit pour un monde égalitaire.
Les hommes sauront-ils partager leur bonheur
Si le char de Phébus en atteint l’équateur?
Bientôt haut les bergers quitterons l’alpage,
Tandis que doux vos souffles font sur la page
Une marque au centre d’un rai illuminé ,
D’Art sacré: obligés vous m'êtes et m’entendez.
Mais voici que la déité morne s’assied…
Tandis que l’or mystifie des rêves d’acier,
Se forgent les canons dans son grand feu grégeois,
Où des malins vont parmi les dieux qui guerroient!
Robert-Henri D. dit Le DU
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L'ART DES MOTS DITS
11/12/2011 21:55
Si ma première image ici fut poétiquement présente par des textes au style que j’ai voulu varié au possible, j'avoue que nombre de tableaux, (huiles) m’ont inspiré pour l’écriture de certains d'entre eux, tandis que d’autres sont la représentation de mes ressentis de conscience profonde. Ainsi, si je signe à présent mes articles de mon vrai nom: Robert-Henri D. c'est afin d'en confirmer l'identité que je me fais de -L’Art Sacré Des Mots- employés à cet effet.
Peintre et Poète se font souvent complices: Et s'ils subliment des beautés qui peuvent surprendre C'est de la soie des ans qu’ils palpent et qu'ils plissent. Sachant alors, toucher votre âme d'un geste tendre .
... Et si dans l’Esprit du poète L’Art des mots peut-être sacré…Qu'en serait-il alors des mots d’esprit dans l’Esprit des mots dits (si tant est)…
Puisque l’Esprit de cognition fonctionne grace à des signes et des mots, c’est donc que le mot imagé qui s'imagine peut désigner autant une chose réelle qu’une idée; ou encore ne rien désigner du tout, mais pourtant servir de lien pour ou par l’Esprit qu’il préfigure: telle l’idée de la force naturelle ou encore celle jugée surnaturelle.
Mais le mot utilisé pour statut de supposition, ne peut servir à expliquer sa raison de manière aisée que s’il n’a de valeur scientifique reconnue que celle de l’Esprit repus…Penser par mots en terme d’Esprit fait acte d’identification par les mots: cela permetant, certes encore de nos jours, d’atténuer bien des angoisses qui se ressentirent il y a plus de deux cent mil années par notre ancêtre commun (homo sapiens) et ce, durant les prémices d’éveil de sa cognition humaine avec l'émergence des langages par dessin, puis par des signes transcrits de plus en plus élaborés souvent liés à l’évolution de l’ésotérisme primitif. Ainsi, l’esprit comme le mot dénote un état ou un objet comme étant l’objet de cet état, ou encore, atteste d’une action en relation avec l’inconnu…
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...L'An Mil...
23/11/2010 11:44
L'HOMBRE et la mort sévissaient partout au hasard le riche ou le pauvre, l'enfant ou le vieillard, Meurt le noble tout puissant ou le vagabond. Tout être vivant n’est que sursit moribond La chair est victime d’un monstre scélérat Des dieux pernicieux ont ensemencé les rats L’armée battue des anges à dû capituler Et les dieux vaincus devront se retrancher La peste traînait avec elle son cortège Lors la Dame Faux s’est jointe au sortilège La tristesse, les larmes, la peur et la faim Font souffrances qui prédisent demain la fin La misère, la soif font tout le désespoir. Permanente réalité du cauchemar L'horreur est partout où l'on part à l'aventure D'ailleurs où peut-on aller si plus rien ne dure? On fuit le long des routes et même par les bois Mais pour se cacher de ça, il n’est point d’endroit Partout dans les villages aux volets aveuglés, Certains sont orphelins, d'autres sont séparés Il n’est que du malheur là dans des yeux rougis Car le dieu Noir maintes fois est venu ici... Faisant communion jusqu’à même dans les rues Donnent l’extrême onction, des masques à becs pointus. Aux pauvres âmes de chiffons cherchant leur havre Et que l’on jette en monceaux comme leurs cadavres Que l'on entassa vivement sur des charrettes Lugubres précédées par le son de clochettes. Notables ou miséreux, tous seront emportés Jusqu’à la fosse où il finiront entassés Sous la vive chaux et de la terre par-dessus Mais comme si tout ça ne leur suffisait plus Les hommes tuent aussi pour l’amour de Satan Ce faisant la guerre qui durera cent ans! On pouvait accroire les dieux bons courroucés Voulant punir des humains leur méchanceté l’annonce de fin du monde fut unanime Car de coupable l’homme en devint la victime Dès lors que le Malin en niait l’origine!
¤
Tremblez devant l’horrible démon Belzébuth Revoici l’An Mil… Sa Diablerie est en rut!
(RHD)
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DEUX ENFANTS... SUR LA LUNE.
17/11/2010 14:05
Voyez sur la lune ses deux enfants
Serrés l’un contre l’autre et regardant
À l’ombre bleue de leurs nuits la lumière
Reflétée de l’astre gris sur la terre
Deux corps confondus leur cœur ébloui
L’Amour depuis deux cycles les unit
Dans l’espace il est qu'un temps de la lune
S’éternise de l’amour fait à l’une
Pour l’autre ce qui fait don pour un dieu!
À force d’amour, tout est merveilleux
Illumine ceux-là d’Auras blanc bleu
Mais le monde autour est plein d’aléas
Et tourne l'horlogerie là en bas
Ce fait du temps que les astres n’ont pas...
(RLD)
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