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L'OISEAU DE PARADIS
22/02/2009 16:34
L’Oiseau de Paradis (valse) Paroles de Robert Le DU
J’avais rêvé La passion du Marivaudage Pour chavirer Quand mon cœur s’accrochait aux nuages L’oiseau de Paradis N’a rien compris Car le vent en habit cruel a tout emporté Une valse un cœur de poète un rêve d’été
Premier amour Le printemps jaillit dans nos rêves On croit toujours Que le bonheur exulte sans trêve L’oiseau de paradis Nous enhardit Mais le vent en habit cruel peut tout emporter Une valse un cœur de poète un rêve d’été
Un cœur blessé Ne guérit qu’avec la tendresse Est arrivé L’arc-en-ciel joli comme une caresse L’oiseau de paradis Nous a trahis Quand le vent en habit cruel a tout emporté Une valse un cœur de poète un rêve d’été
Chagrin d’amour Mais la pluie un beau jour s’achève Sur un velours Un sourire illumine vos rêves L’oiseau de paradis Est si joli Mais le vent en habit cruel peut tout emporter Une valse un cœur de poète un rêve d’été
La vérité C’est que le cœur n’est pas très sage A chaque été Il refait son apprentissage L’oiseau de paradis Nous étourdit Mais le vent en habit cruel peut tout emporter Une valse un cœur de poète un rêve d’été
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LA MAIN PROMISE
19/02/2009 09:29
La Main Promise
Ce n’est qu’une main aux promesses anodines Qui caresse la foi d’âmes gourgandines Mais belle importante dans le geste verbe A écrire des amours qui ne foulent qu’herbe.
Chevalier de la lune qui s’estompe sous Phébus Je désarmerais mon cœur si son amour eût déplu Et ferais de tes maux quelques mots de tendresse Pour te servir ma Dame d’une main qui caresse...
Apollon nous a saisi harpe magique! Sous mes doigts des cordes aux aveux magnifiques Dosent de mes mains le souffle qui te grise.
Et pour que douce luxure nous éternise, Une fois les amours dés couchés dans le vent: Nos baisers qu’on entend raisonneront longtemps!
Robert Le DU
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Des Malins parmi les Dieux
22/02/2009 06:37
Quand la rosée change la soie en guirlandes Le sentier jubile aux couleurs de la lande; Alors de mes pieds nus je foule l’ivraie : Douce caresse d’herbe folle énamourée.
L’équinoxe d’automne partage sa lumière, Entre jour et nuit pour un monde égalitaire. Les hommes sauront-ils partager leur bonheur Si le char de Phébus en atteint l’équateur?
Bientôt haut les bergers quitterons l’alpage, Tandis que doux vos souffles font sur la page Une marche au centre d’un rai illuminé : D’Art sacré, obligés vous êtes et m’entendez.
Mais voici que la déité morne s’assied… Tandis que l’or mystifie des rêves d’acier, On forge des canons dans un grand feu grégeois, Et des malins vont parmi les dieux qui guerroient!
Robert Le DU
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L'ART SACRÈ DES MOTS
18/02/2009 08:04
- L’Art Sacré des Mots -
(…Dans l’Esprit du poète…)
L’ Art des mots peut-il être sacré…Et qu’en serait-il alors des mots d’esprit dans l’ esprit des mots (si tant est)…
Si l’Esprit fonctionne comme un mot, c’est donc que le mot peut désigner autant une chose réelle qu’une idée; ou encore ne rien désigner du tout, mais servir de lien pour ou par l’Esprit qu’il figure: telle l’idée ou la force naturelle ou surnaturelle.
Le mot utilisé pour statut de supposition ne peut servir à expliquer de manière aisée que s’il n’a de valeur scientifique et l’esprit non plus…Penser par mots en terme d’Esprit fait acte d’identification avec des mots: cela permit, certes, d’atténuer bien des angoisses durant les prémices d’éveil de la cognition humaine et l’évolution de l’ésotérisme primitif. Ainsi, l’esprit comme le mot dénote un état ou un objet comme l’objet de cet état, ou encore une action en relation avec l'inconnu...
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LE PRINTEMPS
17/02/2009 07:58
LE PRINTEMPS (Chanson)
Il a gommé le ciel de pluie Et dessiné un paradis Il revient, enchantant Le printemps
Il a donné de la ferveur Par la gaîté de ses couleurs Il est dans l’air du temps Le printemps
Par le chant de l’oiseau Dans le bleu indigo Il ouvre le gala Sur un air d’opéra Et le vent l’entraînant Dans la valse du temps A réchauffé les cœurs D’un volcan de douceurs
Dans mon jardin tout refleurit Et l’hirondelle a fait son nid Il revient, enchantant Le printemps
Dans les rues le soleil sourit Et les amoureux sont jolis Il est dans l’air du temps Le printemps
Surtout ne dis pas non Et sors de ta maison C’est la meilleure saison Pour perdre la raison Le bonheur et la joie Nous filent entre les doigts Printemps ne durera Que le temps des lilas
Il a gommé le ciel de pluie Et dessiné un paradis Il revient, enchantant Le printemps
Il a donné de la ferveur Par la gaîté de ses couleurs Il est dans l’air du temps Le printemps
Robert Le DU
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Et voiçi un PANTOUM...
16/02/2009 08:59
Le nectar de Dionysos
J’ai vu jaillir au grand jour l’eau phréatique Fécondité des entrailles ténébreuses. Je l’ai vue bondissante et généreuse Frénésie sibylline et féerique.
Fécondité des entrailles ténébreuses, Il est une autre source allégorique Frénésie sibylline et féerique Elle est belle à griser l’âme heureuse...
Il est une autre source allégorique C'est le sang de Gaïa folle amoureuse, Elle est belle à griser l’âme heureuse : Ce nectar de Dionysos est magnifique…
C'est le sang de Gaïa folle amoureuse. Secrète,c'est une source très typique Ce nectar de Dionysos est magnifique ; Au doux parfum boisé de forêt chartreuse.
Secrète, c'est une source très typique Ce breuvage est une caresse fiévreuse Au doux parfum boisé de forêt chartreuse Beauté rubiconde et passion cyclique.
Ce breuvage est une caresse fiévreuse Bien que l'ardent joyau soit parfois cynique Beauté rubiconde et passion cyclique C'est pareil à une Joconde charmeuse.
Bien que l'ardent joyau soit parfois cynique C'est un messager d'une ivresse menteuse C'est pareil à une Joconde charmeuse Dont l'euphorie serait énigmatique.
C'est un messager d’ivresse menteuse Ô vin divin toi qui me fait pathétique Dont l'euphorie serait énigmatique Je rends gloire à la coupe plantureuse !
Ô vin divin toi qui me fait pathétique En l'honneur de ta délivrance joyeuse Je rends gloire à la coupe plantureuse Et je côtoie tes amours fantastiques.
Robert Le DU
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PRÈSENTATION...
15/02/2009 11:25
Peintres et Poètes se font souvent complices
Pour sublimer les beautés qu'ils vous proclament.
Avec la soie des ans qu’ils palpent et qu'ils plissent
Leurs gestes tendres sauront toucher votre âme.
Ce blog poétique présente des textes d'un style que j’ai voulu varié au possible. Il contient aussi des œuvres qui sont le résultat d’une exposition conjointe : Les Chemins de La Poésie, qui à eu lieu du 19 juillet au 10 août 2008 au Château-Fort de SEDAN Sous l’égide du Cercle Artistique Sedanais. Cela s’est fait grâce à la complicité se mon ami Artiste Peintre Pierre BOULANGER .Plusieurs illustrations sont des photographies de ses tableaux,(huiles) ils m’ont inspiré pour l’écriture de certains textes, tandis que d’autres sont la représentation picturale que Pierre à ressentie en lisant mes poèmes. Vous y trouverez aussi au fur et à mesure de mes publications, des textes que j'ai écrits en ce début de l'année 2009, pour un autre livret qui sera proposé lors de ma participation à l'événement CHIMÈRIA: le Salon International D'Art Visionnaire qui accueillera plus de 70 artistes dans des lieux prestigieux, tels le Château Fort de Sedan, la salle Marcillet, la médiathèque, et l'amphithéâtre Pierre Mendes France. à SEDAN du 7 au 15 mars 2009 et aura pour sujet: le Mysticisme et l'Art Sacré. En partenariat avec la ville de Sedan, la Région Champagne-Ardennes et le soutien notament du Ministère de la Culture, du Conseil Général des Ardennes etc...
Robert Le DU
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LE MAGASIN DES DIX MILLE ÊTRES...
14/02/2009 08:25
HUILE DE PIERRE BOULANGER
(Chiméria 2009)
Le Magasin des Dix Mille Êtres …ou l’Entité Féconde
Tao donna naissance à Ciel Ciel donna naissance à Terre Terre donna naissance à êtres
« Qui le matin a entendu parler du Tao, peut mourir tranquille le soir » (Conficius)
Au commencement absolu; l’Invisible Aucun nom, aucune chose de sensible Lorsque soudain surgit l’unité sans forme Le chaos ouvre dans un vide sans norme Une porte de l’obscur d’où jaillit soudain L’indiscernable dans l’indicible lumière La génitrice du ciel et de la terre Divinité venue du val de Lao tseu Rivière de vie, Le yin le yang, l’eau et le feu Font première convergence où rien ne s’aperçoit L’Esprit qui est à la source de l’univers Fait son développement embryonnaire C’est de l’entre tout que vient le véritable La fécondité mystique un océan Elle est le tout venu d’un vide du néant
La cosmogonie fit genèse de par la Grande Matrice De l’union du ciel et de la terre résultèrent les Dix Mille Êtres …Et le tout fut obtenu…
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La valeur coercitive de l’unité Réunit par nature l’hiver et l’été Ce qui est grand est suprême d’alternance Car les contraires accordent leur influence Ils font comme autant sont le ciel et la terre Le chaud et le froid, jour et nuit, l’été l’hiver … Le Tao des hommes est principe de conduite Qui permet en roi la doctrine susdite Et l’idéal de Confucius héréditaire D’en jouer encore le rôle d’intermédiaire Il est dans le livre sacré des mutations Des traits métaphoriques en leur formulation Huit figures sont issues des savants diagrammes Quand le sage les superpose en trigrammes l’être né dés la formation de l’univers Subsiste jusqu’à dissolution de l’éther De celui-ci, vit sans dépérir ni vieillir Il est solide car il converge sans faillir Vers l’union qui s’offre à la femme fragile Par l’éternité transcendante du Tao Il est le tseu, l’être permanent du chaos L’état de désir se contemple en transfert Dans l’ obscur, l’immense est porte des mystères Mais bien des hommes suivent une autre pente Hors de l’ordre naturel une autre sente Où sans respect d’aucune convenance ils osent Manants: intervenir dans le cours des choses Ils n’ont la bienveillance juste de vertu De Tao tseu, de Confucius, ne sont tenus La métaphysique du philosophe né Fait principe commun pour l’être qui se sait L’homme yang devient un élément contraire Symbolisme du désir qui brûle la terre À trop vouloir s’élever vers le suprême Il perd sa lumière intérieure par dilemme L’obscurantisme est dans l’œuf non encore éclos L’enfançon qui ne parle est dieu d’un ciel falot La perle qui brille dans l’huître qui s‘accroche La couleur d’un beau jade ancré dans la roche L’art de vivre connaît des joies positives L’homme sans apprêts est simplicité native En diminuant ses égoïstes désirs Il peut vivre bien sans soucis d’être pire Alors dans sa quête de l’immortalité Tant spirituelle que physique vérité Par la restitution des énergies pures De l’enfançon jusqu’à l’être qui perdure L’adulte qui s’est rassasié durant mille ans Des choses de la terre, et d’un monde ascendant Montera le grand escalier qui mène aux cieux Et par nuée parviendra aux séjours des dieux.
Robert Le DU
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AMOUR MAGIQUE
10/02/2009 11:27
AMOUR MAGIQUE
Dans mes pensés gravitent des mots soleil La voie lactée les lie aux tiens en éveil Par ma bouche un baiser te donne un désir La pointe de ma langue frôle un tendre délire
Tu caresses ma peau, et mon corps aussi Te dit viens… Mon Amour…Te dit oui! Tu crées des vertiges, et leurs secrets Te guident pas à pas…Chemins discrets
Je côtoyais l’automne sans plus de magie Voici comme un loup l’été qui du bois surgit Je chancelais chandelle à la flamme pâlie Revoici la belle âme à la douce folie!
Où irons nous ma mie en la forêt enchantée Serons nous comme Fées et Fés au cœur déjanté? Où dans nos nuits par les sentiers d’insomnie Serons nous Sarabande d’Elfes: Ô pour la vie
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Les êtres qui enclosent des fleurs en futée Dévident chaque nuit l’espérance quenouillée Comme un fil d’araignée porte au vent la cousette Ils voyagent dans l’air des divines conquêtes
Heureux ceux qui pêchent par excès de tendresse Car ils créent en secret leur amour comme on tresse Les joncs des lacs aux orées de l’enfance Et se lient par ces liens comme à l’adolescence
Certains sûrs d’eux vous dirons qu’ils sont fous D’y croire encore et s’émouvoir malgré tous Et qu’importe la rumeur si l’Amour a ses raisons Soyons Magiques! Pas nostalgiques, et aimons…Aimons
Robert Le DU
La Maison Des Poètes; http://robertledu.forumchti.con
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Entités
10/02/2009 15:35
Huile de Pierre Boulanger
Entités ordinaires
Par leurs dessins de plume aux traits mystérieux. Les mots font image à de biens étranges dieux
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Sur le parchemin de nos vies, l’encre éternelle Décrit des chemins de maux, d’envies et de miel Un cheval est venu du sillage haut des nues Près la source du ciel je le pose ingénu
Un mendiant philologue est assis philosophe Sur le tronc des ressentiments anastrophes. Et moi sous le regard entoilé du seigneur, J’inverse des blessures étiolées dans mon cœur.
Habillé par la soie d’un honneur utopique Le faiseur de richesses, pose allégorique Une corne à la mystérieuse abondance.
Tandis que l’infortune en cette aberrance Dans l’imaginaire aux secrètes lumières, Signe un pacte pour des entités ordinaires.
Robert Le DU
http://robertledu.forumchti.com
La Maison Des Poètes
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