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AVÈ MARIA
14/04/2009 07:01
Avé Maria Entendras-tu ma triste joie Ècoutes ma voix, je t'en conjure J'ai mal, vois-tu ma béante blessure Dis moi, pourquoi les hommes s'entretuent Au non de ta vertu.
L'amour, se meurt, mon coeur a froid Dehors, il n'y a plus rien que je croie Dis-moi, pourquoi tant de colère Partout, je ne vois plus que la guerre Avé Maria.
Robert Le DU
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L'ENFANT BLESSE
07/04/2009 06:37
( haïku rapport 5/7/4)
Enfant d'Arménie: Au coeur du reg solarium, Enfant blessé!
Il meurt contre jour, Contraste en clair-obscur De rai précieux.
Amante Mante, Religion trop cruelle: Coeur dévorant.
Trébuchet piégeur Assassine l'Artiste L’oiseau-lyre.
L'enfant s'étiole Emprisonné par le ciel Perlé bleu- gris.
Sanglots à jamais Évanescence et chagrin Sur le sable.
Robert Le DU
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FAIT SUBLIME...Là Haut !
02/04/2009 11:35
Inanna, fille d’Ishkur est Déesse de l’étoile Vénus et titulaire d’Uruk. L’amour parfois donne des ailes et le rêve en nous…Fait sublime là haut!
Les espoirs méprisés, font songe délirant Car l’esprit se révolte, en tableau triomphant Toute difficulté, n’est plus que chimère Si dessus les ennuis, on quitte la terre.
Et l’on est roi du ciel, glissant et survolant: Tout fait sublime l’amour en commencement… On voit des amants au sacrilège des sens Des anges vétérans, des Elfes indécents.
Dumuzi emporte l’Inanna au corps nu Il monte au septième miel qui fait l’amour aux nues Quand le vilain berger, devient magnifique Il sait que son beau rêve, n’est plus utopique.
Car tout jaillis souvent du fin fond des enfers Nous voici s’envolant à rejoindre l’éther Superbe volupté dans cet éclat charnel Loin des villes échappées, Uruk est au ciel!
Mais cette union me tue, car je tombe mourrant Je m’abat sur Gaïa, et dans le poudroiement Retourne en terre, tel un trait qui se fiche Pénètre la fange, couronnée à l’or riche…
Robert Le DU
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All HALLOWS’DAY
24/03/2009 17:48
Comme au premier soir de l’année celtique La Samain précède la toussaint L’être naît du non-être philosophique De l’ombre il jaillira demain Hier à voyagé par delà le temps Soir sacré pour le peuple Gaulois Populaire d’Amérique via l’océan Après importée par les Gallois C’est chose païenne d’avant la chrétienne Cycle hivernal: ténèbres jusque victoire Bienvenue la lumière de mai Le dieu Been s’en reviendra à la Baltare
Le premier d’Halloween le festin Hommage aux héros et fête consacrée Le second pour mémoire aux défunts Et suivent pour les vivants d’autres soirées Réjouissances sacrées la vie Persiste et les âmes des trépassés alertes Des vivants chaudement accueillies Mais de l’autre monde aux portes ouvertes De maléfiques esprits accourent En cohortes d’Hellequin parcourent la nuit Masques et déguisement atours Pour apaiser les malins on les séduits Et l’enfant marchande carambouille Tandis que Jack O’Lantern trompe diable Dépose la braise dans sa citrouille Et s’en va par les ténèbres inoubliable.
Robert Le DU
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LA JEUNE FEMME AUX FLEURS
20/03/2009 12:37
(Toile de Pierre Boulanger)
Délicates beautés ces pétales pour un temps Vous font fraîches et belles dans l’aurore du printemps Car c'est la votre abondance, exquisement sucrée Que la toile en "vibrance" est féminin parfumé.
Ha! Toi la Dame insupportablement sensuelle Étoile d’âme anéantissement éternel Soleil pour ma terre: des amours se sont unis Pour t’offrir un bouquet aux entiments infinis
Ton beau visage sous la douce capeline Nez en l’air qui triomphe ô essence divine Fait destin voilé de ton sein parmi les roses Sous le seing langoureux du maître des choses
Et mon regard se perd, il se noie, épris confus! Quand passion se fait joie en chacras d’esprits repus Fors l’amour se perd homme amoureux jusqu’à pleurs À la folie sublimant la jeune femme aux fleurs!
Robert Le DU
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L’an 177
17/03/2009 06:54
Ils étaient bon apôtre qui furent entendus D’Asie inférieure portant parole de Jésus Avec leurs disciples ils ont su ils sont venus
Jusque Lyon prosélytisme d’opinion Convertissant moult Païens par leurs oraisons Mais attirant en contre bien des attentions
En un jour Ils furent prés de cinquante à périr Dans l’arène ils furent nombre glorieux à mourir Même douce Blandine eu l’atroce à souffrir
Cela eu pour temps les trois Gaules Romaines Aquitaine et Lyonnaise, Belgique lointaine On se disait leur communion inhumaine
« Ceci est mon corps…Ceci…Buvez et mangez » Vexations, interdits de culte… Emprisonnez! Ils ne sont ni d’Isis, ni de Mithra…Tuez!
Insultés, pillés, lapidés par la foule Le corps piétiné comme chose qu’ils foulent Refusant d’abjurer même quand le sang coule
Ils regardaient cela aussi des Frères de Phrygie Comme aux sévices infligés au Christ d’Asie Et leur foi crucifiée s’en trouvait fort grandie
Par delà ce qu’on croit est l’obscur immonde Que pourtant un flambeau de lumière inonde Fasse le ciel qu’il soit d’illuminer le monde.
Robert Le DU
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INIQUITÈ à JAMAIS
28/02/2009 10:25
Des festons de printemps sur les revers Des garces vont courtiser les ego Des vies te semblent tourner le dos Dès que demain te salue, c'est là guerre
Une courtisane et le mauvais Roi Une âme qui s'égare en son chemin Une fleur qui se trompe en son parfum Une erreur dans le temps: et c'est l'effroi
Tu écris noir sur noir, ce qu'il faut dire Tu mourras dans l'errance inutile Tu ne sais courtiser qu'être futile Tu crains que ta saveur ne soit pire
L'esprit perd tant sel, qui ne reviendra L'amour frémit bleu sang pour s'offrir L'espoir blêmit s'il se mue en mourir L'iniquité à jamais le tuera!
Robert Le DU
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L'ART SACRÈ DES DIEUX
26/02/2009 07:22
Aux temps vides, il y eu un commencement, Quand jaillit la lumière et l'esprit en dedans . La terre était informe au sein des entités Mais que faisaient nos dieux en leur éternité? Il y eut dit-on, un soir, et puis un matin… Des ténèbres sont venus les jours incertains; Mais qu’ont-ils fait durant ces millions d’années Avant ces heures qui ont précédé la Pangée… L’homme et son grimoire sont nés du ciel en ce lieu L’Histoire du livre de Moïse a créé Dieu: Au début de la vie , des êtres différents. Aucun humain vivant sur le seul continent. Que le dieu créateur du sec appela terre, Et qu’il nomma ainsi l'amas des eaux la mer. Il se dit alors que tout cela était bon. Alors pourquoi des premiers êtres l’extinction? Le Maître peint sur la grand toile de l’univers Mais pose ses étoiles en un monde à l’envers L’Art sacré des dieux à bien des atermoiements La courbe du pinceau fait l’accommodement. Elle noircit la Pierre Blanche posée à La Mecque Adam l’a portée… Les pêchés du monde avec! Les dominants ne seraient pas, sans dominés Les territoires des humbles sont délimités. Il faut des chefs, des religieux, des religions: Les Déesses mères ne font plus la promission; Aïeules mythiques, Maîtresses légendaires, Vous éclairiez la nuit pour des Celtes d’hier. Vos lignées magiciennes, de Parturientes, Émergences des croyances qui les hantent, Génitrices de « La Montagne du Nombril Du sanctuaire de Göbekli que font-ils?.. S’il se peut que l’esprit et la vie ne font qu’un, Et qu’ils soient apparus sans raison des confins; L’apprentissage de soi suppose en d’autres, Un combat d’ego contre surmoi d’apôtre. Les obsessions communautaires foisonnent, Tandis que le Grand architecte raisonne. Mais qu’en sera-t-il de qui n’a l’enseignement S’il n’a l’humble prestance au dernier jugement. Il fera sophisme à dessein devant le faux Abjurant bien trop tard avec les mauvais mots Jurera contre bonne foi qui la trompé Implorant Dieu le vrai que l’Art aura sacré.
Robert Le DU
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L'OISEAU DE PARADIS
22/02/2009 16:34
L’Oiseau de Paradis (valse) Paroles de Robert Le DU
J’avais rêvé La passion du Marivaudage Pour chavirer Quand mon cœur s’accrochait aux nuages L’oiseau de Paradis N’a rien compris Car le vent en habit cruel a tout emporté Une valse un cœur de poète un rêve d’été
Premier amour Le printemps jaillit dans nos rêves On croit toujours Que le bonheur exulte sans trêve L’oiseau de paradis Nous enhardit Mais le vent en habit cruel peut tout emporter Une valse un cœur de poète un rêve d’été
Un cœur blessé Ne guérit qu’avec la tendresse Est arrivé L’arc-en-ciel joli comme une caresse L’oiseau de paradis Nous a trahis Quand le vent en habit cruel a tout emporté Une valse un cœur de poète un rêve d’été
Chagrin d’amour Mais la pluie un beau jour s’achève Sur un velours Un sourire illumine vos rêves L’oiseau de paradis Est si joli Mais le vent en habit cruel peut tout emporter Une valse un cœur de poète un rêve d’été
La vérité C’est que le cœur n’est pas très sage A chaque été Il refait son apprentissage L’oiseau de paradis Nous étourdit Mais le vent en habit cruel peut tout emporter Une valse un cœur de poète un rêve d’été
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LA MAIN PROMISE
19/02/2009 09:29
La Main Promise
Ce n’est qu’une main aux promesses anodines Qui caresse la foi d’âmes gourgandines Mais belle importante dans le geste verbe A écrire des amours qui ne foulent qu’herbe.
Chevalier de la lune qui s’estompe sous Phébus Je désarmerais mon cœur si son amour eût déplu Et ferais de tes maux quelques mots de tendresse Pour te servir ma Dame d’une main qui caresse...
Apollon nous a saisi harpe magique! Sous mes doigts des cordes aux aveux magnifiques Dosent de mes mains le souffle qui te grise.
Et pour que douce luxure nous éternise, Une fois les amours dés couchés dans le vent: Nos baisers qu’on entend raisonneront longtemps!
Robert Le DU
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